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SE BATTRE JUSQU'AU DERNIER SOUFFLE POUR LA LIBERATION DU KONGO
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21 janvier 2010

Le plan de balkanisation du Congo (RD) existe toujours

Des sources dignes de foi, nous venons d’apprendre que les initiateurs du plan de la balkanisation du Congo n’y ont pas renoncé. Il paraît que certains pays occidentaux auraient casqué beaucoup d’argent pour que ce plan aboutisse. Ils procèderaient « doucement ».

En ayant cette information, nous avons vite pensée aux questions soulevées par le Docteur Strizek lors de notre conférence à Möchengladbach le week-end dernier (le 16/01/2010).

Cet expert allemand de la sous-région des Grands Lacs « exclu » du débat public sur les questions qu’il maîtrise, après avoir dit clairement que Museveni et Kagame bénéficient jusqu’à ce jour du soutien des Américains dans leur lutte contre « le terrorisme soudanais » n’arrivait pas à comprendre que son pays, l’Allemagne, malgré un passé de génocide, puisse apporter son soutien à Paul Kagame dans ses aventures au cœur de l’Afrique. L’Allemagne a apporté, à travers l’une de ses églises protestantes, un soutien sans faille à l’Institut Pole, un haut lieu de blanchiment de Paul Kagame (de ses crimes) et dont le Conseil d’Administration compte un Allemand de gauche (dont nous taisons le nom pour des raisons évidentes) parmi ses membres.

Pour le Docteur Strizek, la participation de l’Allemagne à l’Eufor était un signal fort : elle répondait, avec les autres pays européens, à la demande de Paul Kagame d’avoir un « jeune Rwandais inoffensif » au pouvoir à Kinshasa. Cela lui permettrait de faire main basse sur les richesses minérales du Congo et d’être sûr que ce pays ne constituerait, à aucun moment, un danger pour sa dictature montante. La mascarade électorale de 2006 aurait servi à la réalisation de cette demande. Et à ce jour, le Congo est dirigé par l’un des alliés de Kigali, la Grande-Bretagne, par l’entremise d’Alan Doss de la Monuc. Contrairement aux apparences ! (Quand les gouvernants de Kinshasa demandent à la Monuc de partir, c’est parce qu’un autre allié de Kigali est présent sur le sol congolais à travers l’Africom, chargée de former les CNDP et les RCD intégrés dans la précipitation des les FARDC ou ce qui en reste. C’est blanc bonnet, bonnet blanc !)

Il est de plus en plus clair qu’une coalition occidentale d’hommes d’affaires, fidèles au capitalisme sauvage, voudraient avoir Paul Kagame comme l’unique interlocuteur dans la gestion des matières premières à l’est du pays. Certains hommes d’affaires Allemand se seraient rendus récemment à Kigali pour fignoler leurs stratégies communes. Le Congo est donc en danger.

Il y a quelque temps, « le raïs » a reconnu, sans force détails, qu’il y avait un complot pour la balkanisation du pays. Plusieurs de nos compatriotes ont été vite contents et ont cru que l’aveu du « raïs » éloignait le danger. Non. Le danger demeure. Et il fait partie d’un vieux rêve caressé par les aïeux de Paul Kagame : avoir les deux Kivu du côté du Rwanda.

Il serait important que fasse à ce danger imminent que les Congolais(es) ne puissent pas baisser la garde. (Nous pourrons, dans un prochain article, citer les noms de certains hommes politiques Allemands impliqués dans les aventures mortifères de Kagame.)

Il est urgent que les chefs traditionnels du Nord-Kivu et du Sud-Kivu protestent pour la énième fois en prenant les Acteurs majeurs de la tragédie du Congo au mot. Certains d’entre eux ont affirmé haut et fort que les frontières du Congo sont intangibles ; qu’ils en soient ainsi. Que « les petits restes » Congolais décrient ce complot en usant de tous les moyens à leur portée.

Il est un peu dommage que ce qui reste de classe politique à Kinshasa soit occupée à autre chose qu’à des actions de mobilisation et de conscientisation de nos masses populaires pour éviter que la terre de nos ancêtres soient bradée au profit des prédateurs de tout bord.

Non. Contrairement aux déclarations de bonnes intentions, notre pays est en danger et nous sommes disposé à mettre sur la place publique, à n’importe quel prix, la source de nos informations, si « les bakanisateurs » persévèrent dans leur plan.

Une chose semble sûre : la détermination des masses congolaises à préserver les frontières héritées de la colonisation et leur cohésion interne sont si fortes que ce plan finira par échouer. Une légitime défense doit s’organiser davantage de l’intérieur (sur tous les plans) pour éviter que nous soyons pris au dépourvu.

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