Qui peut comprendre l’intervention des hommes en uniforme dans la province de l’Equateur ? Ne sont-Ils pas venus à l’Equateur pour restaurer l’ordre comme le font croire certains media et même la MONUC ? Sur le terrain c’est de la zizanie, la terreur et la panique parmi les populations. Les pillages, les arrestations, les enlèvements, les tortures, les traitements inhumains, les viols, les agressions sexuelles et les enlèvements sont légions.

« L’Association STOPPEZ LES MASSACRES A L’EQUATEUR » (ASME) dénonce et condamne avec force les comportements inciviques des éléments en uniforme et exigent la libération inconditionnelle de 7 personnes enlevées, torturées et abusées sexuellement lors de leur arrivée à Gemena fuyant les zones des combats entre le 10 et le 18 décembre 2009,

SEDEYA Pierre: membre du MLC (Mouvement pour la Libération du Congo), assimilés aux combattants résistants, il a subi des tortures, humilié et laissé à poil sur la voie publique, il est détenu dans lieu secret

MOSUKULA Jeannot : membre du MLC, assimilés aux combattants résistants, torturés, il est détenu dans lieu secret

MAGALANO Epeya Jean – Luc : Ancien démobilisé du MLC, accusé de recruter les jeunes pour le compte des combattants résistants, torturé, il est détenu dans un lieu secret

NKONGA Belezi Culvy : accusé de fournir des renseignements aux combattants résistants, membre d’APARECO, torturé, il est détenu dans un lieu secret

SINGO VALA NGONGO Madeleine : Accusée de cacher les éléments de résistance dans sa chambre, elle a été sauvagement violée et agressée sexuellement, elle enlevée depuis le 18 décembre 2009 vers une destination inconnue.

NGBAMA Ngbanda Delphine: accusée de travailler pour le compte de NGBANDA Honoré et d’APARECO , violée, abusée sexuellement, elle est admise dans un hôpital entre Gemena et Zongo

BOMBOMA Mabala César : surnommé " Ata ndele bakokima " torturée, accusé d’incitation à la haine contre Joseph KABILA et ses alliés, il est détenu dans un lieu secret.

En outre, elle interpelle les autorités de Kinshasa sur la paralysie des activités commerciales orchestrées par les différents postes de contrôle, où l’on torpille les commerçantes et les commerçants.

«L’Association STOPPEZ LES MASSACRES A L’EQUATEUR » fait appel aux organisations des défense des Droits de l’Homme, aux députés originaires de l’Equateur toute tendance confondue, aux Mouvements Politiques du Pays et de la Diaspora, aux filles et fils du pays et surtout de la Province de l’Equateur, de faire pression sur les FARDC, l’ANR et d’autres services qui prolifèrent à l’Equateur pour que cessent les exactions, les tortures, les massacres que les Equatoriennes et Equatoriens subissent depuis le déclenchement des hostilités de NDONGO, partout où les combattants résistants sont passés c’est la chasse aux sorciers qui continue, les fausses accusations sont multiples et des irrégularités font bon ménage sous l’oeil complice des autorités sectorielles. Le Sud Ubangi vit en état de guerre.

Nos jeunes garçons et filles sont séquestrés, battus, et intimidés pour qu’ils s’allient aux FARDC, la neutralité aux problèmes de NDONGO équivaut au soutien des Combattants résistants.

S’il vous plait, sortez de votre silence, les villages sont décimés, à chaque fois que les éléments de les FARDC passent dans les différents villes et villages pour les patrouilles les populations fuient dans les forêts, elles laissent derrière eux la désolation.

Sauvez la population de l’Equateur des carnages, aidez-nous à retrouver notre tranquillité et vaquer à nos occupations.

Service d'infos

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