La représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU, chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés, Margot Wallström, a demandé mardi que les auteurs des violences sexuelles contre les femmes dans des conflits armés en République démocratique du Congo (RDC) soient traduits en justice.

"Alors que les mères, les filles et les soeurs en République démocratique du Congo (RDC) marchent dans la honte, leurs violeurs marchent libres", a déploré Mme Wallström, dans un exposé devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

Mme Wallstöm a salué les efforts du Conseil de sécurité lors de sa dernière mission en RDC en mai 2009 pour garantir que cinq officiers de l'armée congolaise, soupçonnés de violences sexuelles, soient traduits en justice.

Il faut maintenant passer "du plaidoyer à la responsabilité, des mots aux actes", a-t-elle conclu.

La représentante spéciale de l'ONU a appelé la communauté internationale à faire du combat contre les violences sexuelles une priorité. "L'utilisation de la violence sexuelle dans les conflits est une violence collective, destiné e à détruire non seulement les personnes, mais aussi leur sentiment d'être une personne", a dit Mme Wallström, la qualifiant de "crimes contre contre l'humanité".

Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), au moins 200.000 cas de viols ont été répertoriés depuis 1996 en RDC.

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