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SE BATTRE JUSQU'AU DERNIER SOUFFLE POUR LA LIBERATION DU KONGO
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19 mai 2010

Les groupes armés coalisent: la «République Fédérale du Congo » au bout du fusil

groupes armés coalisent: la «République Fédérale du Congo » au bout du fusil


Regroupement des mouvements et groupes armés de l’Est en une alliance dénommée « Mouvement des Fédéralistes congolais pour la Révolution », MFCR, dans le but d’isoler le gouvernement de Kinshasa accusé de ne pas respecter les accords de Goma. Signature d’un protocole d’accord pour «la libération » de l’Est de la RDC avant de proclamer la « République Fédérale du Congo », RFC.

Déclaration « précipitée » de l’érection du district de l’Ituri en province afin qu’elle soit « la première provision à être libérée » en recourant soi disant à l’article 226 de la Constitution. Divulgation des contrats pétroliers du Lac Albert qui pourraient faire perdre au gouvernement congolais 10 milliards de dollars USD à verser dans les comptes des individus, congolais et étrangers…. Cela fait un peu trop pour accréditer la thèse, selon des rumeurs concordantes, d’une reprise des hostilités à l’Est de la RDC. Les acteurs de la balkanisation de la RDC changent des méthodes.

A en croire des rumeurs concordantes, le «pétrole du Lac Albert » serait une malédiction pour des Congolais. Selon des contrats confidentiels pour ce pétrole signés par des entreprises britanniques et un consortium rival mené par l’Afrique du Sud, divulgués la semaine passé, se révèlent « un danger d’arnaque économique et d’abus des droits humains en Ituri ».

Les Accords de Partage de Production, APP, qui citent à la volée Tullow Heritage et Divine Inspiration/H Oil, sont accompagnés d’une analyse légale et publiée par l’Observatoire du pétrole britannique PLATFORM en partenariat avec l’Institut africain pour la gouvernance énergétique, AFIEGO.

De cette analyse, il ressort que des contrats signés par des entreprises qui se disputent l’exploitation du pétrole du lac Albert, dégagent des profits excessifs aux dépens du peuple congolais qui seraient de l’ordre de 10 milliards USD. Ces profits versés à certains compatriotes sur 20 ans échapperaient au contrôle du gouvernement congolais au bénéfice des étrangers et de leurs complices congolais.

Devant cette situation, PLATFORM dénonce la coopération entre les compagnies pétrolières et des groupes militaires ainsi que la menace d’embrasement de l’Est du Congo ; les droits légaux accordés au torchage du gaz naturel, l’absence totale de contraventions pour les dégâts d’environnement, le manque de « clause de stabilisation » qui limitera la capacité de la RDC à améliorer sa protection de l’environnement et les droits humains.

Cette révélation scandaleuse est rendue publique juste au moment où des pressions sont fortes pour que le district de l’Ituri soit érigé en province. Certes, l’article 226 de la Constitution devra être bien interprété mais que tout se passe sous la pression, suscite de nombreuses interrogations.

Dans la mesure où pendant la même période, un projet de protocole d’accord a été élaboré et devrait être signé par les mouvements et groupes armés de l’Est. C'est-à-dire le CNDP et autres groupes armés dont les Maï-Maï. Le protocole n’exclut pas la Société civile, car l’objet de ce protocole d’accord est de « libérer l’Est » de la RDC.

La signature qui devrait intervenir à Goma porterait création d’un mouvement politico-militaire dénommé : « Mouvement des Fédéralistes Congolais pour la Révolution , MFCR ». Sa branche armée se dénommerait « Forces armées de la RFC (Forces armées de la République Fédérale du Congo).

Dans les premières déclarations récoltées, Kinshasa est accusé de ne pas respecter ses engagements, particulièrement ceux pris à Goma. Et ce, malgré les pressions de la communauté internationale et des organisations régionales.

La proclamation de la République Fédérale du Congo, RFC, interviendrait dès que la première province aurait été libérée, en l’occurrence, l’Ituri. Des structures sont déjà prévues, notamment la présidence du mouvement,( Présidence de la République), la Coordination (Primature), le Collège des Fondateurs (le Sénat), l’Assemblée des représentants, (Assemblée nationale), Le commandant en chef des Forces armées, la Direction générale de Sécurité ; la Direction générale de Migration, et enfin l’Exécutif national ; le Conseil supérieur de la défense, le Haut Conseil économique ; la Haute autorité de la Magistrature, la Direction générale des Finances et la Banque centrale.

Un projet qui s’inscrit clairement dans la ligne droite du vaste complot de balkanisation de la RDC. Les forces occultes n’ont pas décoché et la guerre est en train de changer tout simplement de terrain.

L’environnement international

Pareil complot, pourrait-il bénéficier du quitus de la Communauté internationale ? Il serait toujours prématuré de répondre à pareille interrogation. Cependant, le passé a toujours prouvé qu’il est possible de réussir là où les autochtones prêtent le flanc aux ennemis de la République et sont facilement malléables.

En plus, plusieurs « plans » ont été initiés pour « affaiblir » la République démocratique du Congo. Or, si aujourd’hui toute l’attention est focalisée sur l’Est de la République, c’est tout simplement parce que c’est dans cette partie du pays que se bousculent les enjeux régionaux et mondiaux. Lentement mais sûrement, un travail de démolition, de sape est en train d’être exécuté pour obtenir la « balkanisation économique » de la RDC avant de parfaire l’ouvrage machiavélique par la « balkanisation politique ».

Or, une RDC unie, stable et prospère est un atout majeur pour le développement de toute l’Afrique. Les analystes l’ont confirmé. Mais une RDC déstabilisée, demeure un danger permanent pour toute l’Afrique. La situation sera insaisissable tant le terrain demeurera fertile au trafic d’armes, au terrorisme international, au pillage des ressources naturelles et à la circulation de la drogue. La RDC serait un autre Afghanistan et un nouveau Proche-Orient. Quand on sait qu’en Somalie, les pirates ont encore la peau dure et qu’en Guinée espagnole les narco-trafiquants semblent contrôler la situation, l’Afrique de Frantz Fanon, avec la gâchette du revolver en RDC, sera bel et bien mise en place.

L’on ne pense pas du tout que des pays comme les Etats-Unis seront entraînés dans ce piège pour permettre la reprise des hostilités qui se traduiraient par des « guerres idiotes » que le président Barack Obama a promis de combattre. Comment justifier la présence de l’AFRICOM en Afrique quand éclatera une telle guerre alors que les Etats-Unis et les autres partenaires sont à pied d’oeuvre pour aider la République démocratique du Congo à refonder son Etat en disposant d’une armée performante, constituée de professionnels.

Il est vrai que sur ce point précis, en ce moment où l’ AFDL soutenue au départ par des « Occidentaux » fête ses 13 ans de libération, la RDC ne dispose pas d’une armée réellement nationale. Combien de temps faudra-t-il pour y parvenir ? En 20, 30 ou 40 ans ? Et la Monuc qui est en train de plier bagage « progressivement et de façon responsable », quel est le souvenir qu’elle aura laissé de sa mission ?

Décidément, ces informations méritent d’être creusées. Elles interviennent juste au moment où le « vent électoral » souffle sur la région des Grands Lacs avec des attentats répétés à la dynamite au Rwanda, des intimidations politiques au Burundi et des inquiétudes en RDC, où la vie est rythmée par cette pluie de questions suivies de motion de censure….

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